Le printemps est arrivé, enfin presque! C’est le temps de l’année durant lequel on doit penser à toutes les choses qui vont permettre à notre cheval d’avoir du succès dans la saison estivale à venir.
En haut de la liste, évidemment, se trouvent une bonne remise en forme physique ainsi que la santé des sabots, des articulations et du dos. Une visite du vétérinaire est indiquée pour déceler tout problème.
C’est également le temps des vaccins, avant que votre cheval ne soit exposé à toutes sortes de maladies que ce soit par contact avec d’autres chevaux en compétition ou les insectes piqueurs. Si cela n’a pas été fait à l’automne, un examen dentaire est aussi à prévoir. Et n’oubliez pas de demander un test Coggins pour les inscriptions aux compétitions!
Prenez le temps d’évaluer la condition de chair de votre cheval avec votre vétérinaire. La perte ou la prise de poids et les changements au niveau de la masse musculaire peuvent être significatifs. Discutez avec votre vétérinaire si votre cheval bénéficierait d’un programme de maintenance articulaire (glucosamine, Legend®…).
Si votre cheval a été au repos durant l’hiver, le retour au travail devra être progressif. Votre programme de remise en forme devra aussi inclure des journées de repos afin de permettre à votre cheval de récupérer et renforcer les structures sollicitées. Votre cheval pourrait bénéficier et apprécier une séance d’acupuncture afin de maximiser sa remise en forme!
Un autre aspect important est souvent oublié: la santé du tractus digestif. En effet, les problèmes digestifs peuvent tout autant affecter la performance qu’une boiterie! Les nutriments dont votre cheval a besoin pour performer et se guérir proviennent d’un système digestif qui fonctionne de façon efficace, d’une absorption et d’une utilisation optimale de la ration.
Avec l’entrainement, les besoins nutritionnels augmentent. La prise calorique doit être adaptée à son travail. Votre cheval aura aussi besoin de plus de protéines, vitamines et minéraux. Un tractus digestif en santé est essentiel pour une absorption adéquate.
Même lorsqu’on porte attention aux détails de l’alimentation de notre cheval, l’environnement compétitif peut venir chambouler nos préparatifs. Le stress et l’énervement peuvent empêcher le cheval de manger aussi calmement et continuellement qu’on le voudrait. Le stress et l’exercice augmentent les risques de développer des ulcères gastriques et altèrent la motilité digestive. Parlez à votre vétérinaire des améliorations que vous pouvez apporter à votre régie et à la nutrition de votre cheval afin de minimiser les problèmes digestifs.
Bonne préparation à tous! Un cheval préparé en vaut deux! 😉